Cette avancée, sans précédent dans la lutte contre le réchauffement de la planète, source de dérèglements et de menaces croissantes pour l'homme et la nature, a pour objectif de contenir le réchauffement " bien en deçà de 2°C " par rapport à l'ère préindustrielle et le ramener idéalement à  1,5° moyennant des efforts plus poussés.

Ce pacte, qui entrera en vigueur en 2020, doit permettre de réorienter l'économie mondiale vers un modèle à bas carbone. Une telle révolution implique un abandon progressif des ressources fossiles (charbon, pétrole, gaz), qui dominent largement la production énergétique mondiale, un essor des énergies renouvelables, des économies d'énergies ou encore une protection accrue des forêts. 

Face au climat, les pays ont une responsabilité partagée mais différenciée, en fonction notamment de leur responsabilité historique et de leur niveau de développement. L’accord stipule que les pays développés devraient « continuer de montrer la voie en assumant des objectifs de réduction des émissions en chiffres absolus ». Les pays en développement, quant à eux, « devraient continuer d’accroître leurs efforts d’atténuation ». Enfin, « un soutien doit être apporté aux pays en développement » par les nations économiquement plus avancées, souligne l’accord, notamment avec la constitution d’un fond d’aides (prêts ou dons) devant atteindre 100 milliards de dollars annuellement à partir de 2020.

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A lire, l’intégralité de l’accord